ACCUEIL, Environnement

COP21 / La Côte d’Ivoire enfin prête pour Paris

01

S.E Alassane OUATTARA président de la RCI et Allah KOUADIO Remi, ministre ivoirien de l’environnement, de la salubrité et du développement durable.

Après huit mois de concertations, de travail, de discussion, de recherche, de renforcement de capacité, de planification, et de validation, la Côte d’Ivoire a enfin terminé l’élaboration de son plan d’action climat. Après avoir déterminé ses contributions prévues au niveau national (INDC), elle les a soumises à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) le vendredi 11 Septembre 2015.

A l’instar des 54 pays qui ont déjà soumis leurs INDCs à la CCNUCC, la Côte d’Ivoire présentera et soutiendra les siennes lors de la 21ème Conférence des Parties qui se tiendra en Décembre 2015 à Paris.

Les Contributions de la Côte d’Ivoire, examinées et approuvées par le chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, s’appuient sur deux éléments essentiels ; à savoir l’Atténuation et l’Adaptation aux effets du changement climatique.

La Côte d’Ivoire entend ainsi marquer sa volonté de réduire l’émission du carbone dans ses activités pour son développement, en privilégiant plutôt des options d’atténuation présentant des “cobénéfices“ élevés dont l’Atténuation. Aussi, le pays entend-il renforcer sa résilience aux changements climatiques, à travers l’Adaptation, la mise en œuvre de ses politiques sectorielles. Elle vise en outre,  le renforcement de  son dispositif et de ses outils de mise en œuvre pour faciliter l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixée. Pour ce faire, la Côte d’ivoire compte mobiliser tous les moyens, notamment financiers, tant au niveau national qu’international.

Il est attendu de la conférence de Paris qu’elle aboutisse à un nouvel accord international, juridiquement contraignant, qui entrera en vigueur à partir de 2020 et incitera tous les pays à agir pour empêcher la température mondiale d’augmenter de plus de 2 degrés Celcius. Par ailleurs, cette conférence sera l’occasion pour les pays en développement d’obtenir des financements conséquents de la part des pays industrialisés pour mettre en œuvre des projets et programmes d’adaptation aux changements climatiques. Une opportunité que des pays comme la Côte d’Ivoire comptent bien saisir.

Kanzly MIDEH